Traditionnellement pratiquée par des femmes, la danse orientale prend son origine dans les pays du Moyen-Orient, ce nom venant directement de la traduction du terme arabe ‘’raqs sharqi’’. Sa pratique exprime autant la féminité que des récits hauts en émotions et l’élan vital qui éveille le corps.
Pour Florence, la danse orientale est synonyme d’estime de soi et de la libre expression de la puissance féminine en soi. Elle permet d’embrasser la beauté du corps féminin dans toutes ses formes, à rebours des standards.
C’est encouragée par cette force de pensée que Florence fonde, en 2015, l’Ensemble Grâce et Beauté. Elle y agit en tant que principale chorégraphe et parfois comme interprète. Le projet Debout, en collaboration avec Kaeshi Chai de New York, contribue fortement au prestige de la troupe, dédiée au rayonnement de la danse orientale. Avec l’Académie de Mouvement Grâce et Beauté, Florence compte élargir son champ d’action, proposant un programme évolutif d’apprentissage de la danse orientale par le biais de tutoriels vidéo sur la plateforme Patreon.
Grâce à la qualité de son travail chorégraphique et de son enseignement rigoureux, Florence est amenée à partager ses connaissances et à collaborer à l’international. C’est avec grand bonheur qu’elle parcourt le monde, notamment les États-Unis, la France, l’Allemagne, la Guadeloupe, parfois pour performer, d’autres fois pour diriger une troupe ou donner un atelier. La création de l’Académie de Mouvement Grâce et Beauté s’inscrit donc dans la lignée de cette volonté de décloisonnement, d’accessibilité et de professionnalisme qui caractérise son approche de la danse orientale.
Pour en savoir plus…
Dès l’adolescence, Florence Leclerc manifeste un goût pour les arts de la scène. Un amour qui la guide vers une formation collégiale en théâtre. Avec son intérêt grandissant pour la danse et son talent indéniable, elle se joint à la troupe folklorique Enan. Grâce au travail d’enseignement exceptionnel de Denise et Ahmed Enan, qui l’ont encouragée et lui ont transmis un amour profond pour une danse orientale toute en élégance, elle acquiert une solide expérience. Forte de ses apprentissages, elle entreprend un nouveau programme de formation collégiale, cette fois, en danse. À la suite de ce DEC en ballet et danse contemporaine, elle se voue à des explorations créatives, tant en danse qu’en théâtre et en mime.
Son talent se développe et elle se fait reconnaître, alors que de 2011 à 2014, elle multiplie ses participations à des compétitions internationales et rafle de nombreux prix, dont le titre de Rakstar 2014 à Miami. En 2014, elle saisit l’occasion de performer pour l’Arabesque Dance Company, dans la production Sawah, dirigée par Yasmina Ramzy, à Toronto. Puis, elle devient membre du collectif professionnel Ya Eshta, développe des liens avec Orientalys et le Festival du monde Arabe.
Au fil de ces expériences toutes plus enrichissantes les unes que les autres, elle noue des liens avec les musiciens Ali Omar El Farouk et Naeem Shanwar avec qui elle collabore toujours joyeusement. Pour Florence, la danse est une affaire de communauté, une communauté choisie qui se tisse avec rencontres et carrefour. Elle ressent une immense gratitude pour les apports indéniables des artistes qui ont pavé son chemin, notamment pour la grande générosité de Yasmina Ramzy dans le partage de ses connaissances, sa persévérance à faire reconnaître la danse orientale sur la scène canadienne, son sens artistique et les occasions qu’elle a offertes à tant de danseuses, y compris Florence, à travers des œuvres dansées accompagnées d’un orchestre oriental.
Elle reconnaît aussi le soutien, l’expérience et la générosité d’Aziza ainsi que la créativité, l’authenticité et la générosité de Valerick Molinary et Mercedes Nieto. Elle souligne aussi, l’influence artistique profonde, la transmission d’une passion sans cesse renouvelée et le respect de l’art et de sa culture de celui qu’elle reconnaît comme étant son mentor : Lebanese Simon.
Grande passionnée de son art, elle adore autant créer des chorégraphies que les interpréter. Comme toute passion est un plaisir à transmettre, elle fait de l’enseignement de la danse, une véritable vocation.